STOP CYBERVIOLENCE, une campagne qui rappe pour le respect
Un jeune sur trois victime de cyberviolence,
Parler de la cyberviolence n’est pas toujours facile. Pour sensibiliser les jeunes de 12 à 18 ans, la Secrétaire d’État à l’Égalité des Chances bruxelloise, Bianca Debaets, lance une campagne, STOP CYBERVIOLENCE, pour les jeunes, les enseignants et les écoles.
La Cyberviolence consiste en un acte intentionnel et agressif d’intimidation, harcèlement, humiliation d’un individu ou d’un groupe d’individus, par le biais des médias digitaux (internet, ordinateur ou smartphone), dirigé contre une ou plusieurs victimes. Le plus souvent, cela se produit en public, et l’action se voit encore amplifiée par l’Internet et les réseaux sociaux.
La Cyberviolence est un phénomène qui apparaît dans tous les milieux et à tous les âges, mais en raison de la diffusion explosive sur les réseaux sociaux, elle peut avoir énormément d’impact négatif sur des adolescents de 12 à 18 ans dont les personnalités doivent encore se développer. Parce que la cyberviolence se propage via les réseaux sociaux et d’une manière informelle, les professeurs, éducateurs et parents ont parfois le sentiment d’être impuissants. Pour attirer l’attention sur cette problématique, Bianca Debaets lance une double campagne afin de mieux atteindre le public cible : une pour les jeunes, l’autre pour les professeurs.
“Beaucoup de jeunes souffrent à cause de la cyberviolence, souvent sans pouvoir s’exprimer et sans que leurs parents ou amis le sachent. La campagne doit premièrement conscientiser les gens par rapport à ce problème. Deuxièmement, elle vise à rendre le sujet abordable, entre les jeunes et au sein de l’école. Et troisièmement, elle doit faire en sorte d’enrayer la hausse de ce phénomène, de telle sorte que les jeunes puissent prendre leur vie en mains, sans avoir peur », précise Bianca Debaets, Secrétaire d’État bruxelloise à l’Egalité des Chances.
Pour augmenter l’attention vis-à-vis de ce fléau qu’est la cyberviolence, la campagne est amplifiée par une nouvelle chanson et un clip vidéo des rappers bruxellois Mia Lena et Jay MNG.
- Le concours #rap4respect est lancé pour élire la punchline (phrase-choc), en rap, la plus pertinente et permettre aux jeunes de s’exprimer directement contre la cyberviolence. A l’image de Jay MNG et Mia Lena, les deux rappeurs bruxellois ambassadeurs de la campagne, les jeunes devront exceller en éloquence et créativité. En chantant, en proposant un texte, une photo, une vidéo ou un morceau musical… toutes les formes d’expression sont les bienvenues, à condition que cela soit partagé via Facebook, Youtube ou Instagram avec le hashtag #rap4respect! Le gagnant du concours recevra un workshop hiphop d’un demi-journée pour 25 personnes. Les dix meilleurs suivants gagneront 2 tickets d’entrée pour le parc de loisirs indoor KOEZIO et les dix suivants deux tickets de cinéma. Le concours est annoncé dans les écoles par les professeurs et à l’aide d’affiches et sur la page Facebook de la campagne : https://www.facebook.com/stopcyberviolence/.
- Pour aider les professeurs et éducateurs à soutenir les jeunes victimes, equal.brussels a travaillé sur un brochure pédagogique, qui donne des outils pour accompagner un travail de groupe.
Bianca Debaets souligne enfin l’importance d’être attentif au bien-être des filles: “On sait que les filles sont beaucoup plus victimes de cyberviolence, une-et-demi jusqu’à deux fois plus. Je ne veux pas qu’elles soient amenées à se détourner du monde digital parce que quelques-uns empoisonnent l’atmosphère. Je ne veux pas qu’il y ait des no-go zones digitales.”
Vous pouvez télécharger le matériel de la campagne ici : http://www.stopcyberviolence.brussels/
Pour toute info pratique ou une demande d’interview, vous pouvez contacter: Pierre Migisha, Porte-Parole Bianca Debaets, pmigisha@gov.brussels , 0475 72 04 12 Alexandra Curelea, Attachée de presse Voice Agency, alexandra@voice.be , 0487 38 66 17 |